Compétences transversales et projets interdisciplinaires dans l’enseignement : le rôle des anglicistes
Modératrices :
Claire CHAPLIER et Anne-Marie O’CONNELL – UMR EFTS /Université Toulouse –Jean Jaurès et Hanane BOUTENBAT, TransCrit /Université Paris 8
Intervenant.e.s :
Jean ALBRESPIT (Professeur des universités, CLIMAS, Univ. Bordeaux Montaigne),
Sylvie BAUER (Professeure des universités, ACE, Univ. de Rennes 2),
Yan BRAILOWSKY (Maître de Conférences-HDR, CREA, Univ. Paris-Nanterre),
Margaux COUTHERUT (Maîtresse de Conférences, TransCrit, Univ. Paris 8),
Rebecca DAHM (Maîtresse de Conférences, INSPE Toulouse)
Alexandra POULAIN (Professeure des universités, Université Sorbonne Nouvelle)
Face aux mutations dans le monde de l’éducation (ex. new technologies) et le monde du travail, aux réformes dans l’Education nationale et l’Enseignement supérieur (lycée, licence, ORE, concours), la recherche (CNU, EA…), les savoirs et les savoir-faire s’affrontent et se confrontent. Le métier d’enseignant-chercheur (EC) en études anglophones et les savoirs impliqués évoluent et se diversifient. Dans une époque où les appels à projets/doctorat interdisciplinairesfoisonnent, qu’en est-il de la réalité « interdisciplinaire » des études anglophones qui est hybride par nature?
Notre métier d’EC comprend deux missions : enseigner (à un public d’étudiants) et faire de la recherche, missions qui sont souvent clivées alors qu’il conviendrait que l’enseignement se nourrisse de la recherche tout en produisant des données utiles et exploitables pour la recherche. Notre mission se complexifie. Il ne s’agit pas seulement d’enseigner un savoir mais également de former et d’éduquer. Mais à quoi ? A devenir des citoyens du monde, nourris d’un savoir, capable d’utiliser un savoir-faire mais également un savoir-être, savoir-apprendre, savoir s’engager ?
C’est pourquoi une recherche participative avec les EC en « études anglophones » dans un premier temps permettrait de réfléchir à une restructuration des savoirs, des formations et de la recherche dans une perspective interdisciplinaire/transdisciplinaire. Ceci permettrait de réconcilier ou réunir les différentes sous-disciplines des « études anglophones » afin de répondre de façon plus efficace à la demande d’emploi de nos jours en intégrant une forme d’éthique et d’intégrité scientifique où l’individu se donne les moyens de la mise en place d’un recul épistémique. Quelle(s) « renaissance(s) » des pratiques d’enseignement et de recherche à l’ère des évolutions de la mondialisation et de la professionnalisation des universités ?
Une première étape de ce panel pourrait consister à partir des représentations que les EC ont de la recherche et de l’enseignement, de leurs pratiques tout en réfléchissant aux liens et complémentarités entre les sous-disciplines en « études anglophones » dans les diverses aires géographiques anglophones et en prenant connaissance des différents contextes socioculturels et sociopolitiques spécifiques à chaque EC.
Le panel prendrait la forme de récit d’expériences que tout participant souhaiterait évoquer : un échange sur les expériences pédagogiques, les récits autobiographiques/de vie, les réflexions théoriques dans les contextes institutionnels variés et sous-disciplines en « études anglophones ».